EDF“qui détient le plus grand parc nucléaire du monde”, comme le rappelle The Wall Street Journal, a en effet annoncé, le jeudi 3 novembre au soir, que sa production d’électricité serait plus faible que prévu. Sans plus de détails sur le risque réel de coupure. Les conjectures portent pour l’essentiel sur la météo, désormais grande inconnue de l’équation. “Pour l’heure, la douceur des températures profite à l’Europe en entraînant la demande énergétique à la baisse”, écrit le quotidien américain…

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Vu des États-Unis. 

Réacteurs nucléaires à l’arrêt : “la France paie ses propres erreurs”

Déjà redoutée, la perspective de coupures d’électricité en France se rapproche un peu plus, alors qu’EDF a annoncé le jeudi 3 novembre au soir que la production serait plus faible que prévu. La France n’a plus qu’à espérer un hiver doux, selon la presse étrangère.

Courrier international

Réservé aux abonnés Publié le 04 novembre 2022 à 18h07 Lecture 2 min.

Un des réacteurs de la centrale nucleaire de Golfech est partiellement à l’arrêt, photo prise le 3 juillet 2022.
Un des réacteurs de la centrale nucleaire de Golfech est partiellement à l’arrêt, photo prise le 3 juillet 2022. PHOTO FRANCOIS LAURENS HANS LUCAS VIA AFP.

Mon Dieu* ! La France s’achemine vers un black-out cet hiver.” Le titre du journal américain Bloomberg a de quoi effrayer. L’éventualité de coupures d’électricité en France était déjà largement discutée par la presse étrangère. Elle vient de se préciser. “Cela ne fait désormais plus aucun doute : les réacteurs français ne pourront pas couvrir l’intégralité de la demande en électricité durant les froides nuits de décembre et de janvier”, insiste le média.

EDF“qui détient le plus grand parc nucléaire du monde”, comme le rappelle The Wall Street Journal, a en effet annoncé, le jeudi 3 novembre au soir, que sa production d’électricité serait plus faible que prévu. Sans plus de détails sur le risque réel de coupure. Les conjectures portent pour l’essentiel sur la météo, désormais grande inconnue de l’équation. “Pour l’heure, la douceur des températures profite à l’Europe en entraînant la demande énergétique à la baisse”, écrit le quotidien américain…