Effectivement, résidant pres du Morvan, je ne peux que confirmer cette gestion catastrophique et envahissante des pins douglas, aujourd’hui le gouvernement a limité considérablement les prérogatives ONF, et d’autre part, les constructions écologiques en ossature bois forcent la ‘demande ‘, alors quel choix s’offre à a nous aujourd’hui? Une chise est certaine, la forêt morvandelle a bien changé ces dernières années, elle si magnifique autrefois!
Pour illustration
« Au bout de ce chemin bucolique, il y avait un talus. C’était le meilleur endroit pour une virée romantique. » En ce 30 novembre pluvieux, les chaussures de Nicolas Henry font craquer les rémanents et les souches de hêtres et de chênes, témoins sans vie du passage récent des abatteuses. « Ça ne vous fait rien de voir ça ? », questionne le coprésident du collectif Adret Morvan. « C’est quand même un spectacle de désolation. »
Ces coupes rases ne sont pas cantonnées à la commune de Brassy (Nièvre). Leur multiplication inquiète des militants environnementaux et certains responsables politiques – le député La France insoumise Ugo Bernalicis a récemment évoqué une « malforestation » pour dénoncer la supposée progression des monocultures de résineux aux dépens des forêts de feuillus françaises.
Une coupe rase près de la commune de Brassy (Nièvre), le 30 novembre 2018. (Fabien Magnenou /…
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