Incendie à Lubrizol : les taux de dioxines relevés sous le panache de fumée sont quatre fois plus élevés que la normale à Préaux Atmo Normandie présentait les résultats des taux de polluants dans l’air (Théophile Pedrola)Avec France Bleu Normandie franceinfo – Radio France Mis à jour le 09/10/2019 | 06:40 – publié le 08/10/2019 | 22:06 Atmo Normandie a présenté mardi 8 octobre ses derniers résultats d’analyse de l’air, réalisés après l’incendie de l’usine Lubrizol à Rouen le 26 septembre dernier.  Les premiers résultats d’analyses sur la détection de dioxines dans l’air, après l’incendie de Lubrizol, ne sont pas rassurants, notamment dans la commune de Préaux (au nord-est de Rouen), révèle France Bleu Haute Normandie. Les résultats ont été communiqués mardi 8 octobre par l’organisme Atmo Normandie et seront complétés par la suite par l’étude des taux de dioxines au sol. Plus de dix jours après l’incendie, l’origine de l’incendie reste inconnue. Selon Atmo Normandie qui a réalisé des analyses de qualité de l’air sous le panache de fumée, les taux relevés y sont quatre fois plus élevés que la normale. Des conséquences sur la santé inconnues « Il y a un certain nombre de composés cancérogènes qui ont brûlé. Si ça se stocke et que les populations continuent à être exposées, il y a un potentiel risque à long terme », a expliqué Jean-François Gehanno, professeur au CHU de Rouen, à France Bleu Haute Normandie. Cependant, les résultats concernant les polluants « classiques », comme le dioxyde d’azote, les particules, le monoxyde de carbone, le dioxyde de souffre ou le sulfure d’hydrogène, sont plutôt rassurants. Des analyses plus poussées dans les sols, les végétaux et la chaîne alimentaire vont être menées par la préfecture. C’est la conjonction de ces différentes analyses qui permettront de préciser le danger éventuel dans la zone de Préaux. A LIRE AUSSI « On a voulu agir le plus vite possible et on n’a pas tellement pensé à notre santé » : un salarié de Lubrizol raconte la nuit de l’incendie INFO FRANCEINFO. Incendie à l’usine Lubrizol de Rouen : les services de la répression des fraudes ouvrent une enquête pour « démarchage abusif » Prélèvements, examens, suivi sanitaire : les Rouennais s’inquiètent pour leur santé après l’incendie de l’usine Lubrizol « Arrêtez de nous enfumer » : plusieurs centaines de personnes ont manifesté à Rouen pour demander la « vérité » sur l’incendie de Lubrizol Incendie de Lubrizol : déjà plus de 130 plaintes déposées

Incendie à Lubrizol : les taux de dioxines relevés sous le panache de fumée sont quatre fois plus élevés que la normale à Préaux

Atmo Normandie présentait les résultats des taux de polluants dans l\'air
Atmo Normandie présentait les résultats des taux de polluants dans l’air (Théophile Pedrola)

Atmo Normandie a présenté mardi 8 octobre ses derniers résultats d’analyse de l’air, réalisés après l’incendie de l’usine Lubrizol à Rouen le 26 septembre dernier.

Les premiers résultats d’analyses sur la détection de dioxines dans l’air, après l’incendie de Lubrizol, ne sont pas rassurants, notamment dans la commune de Préaux (au nord-est de Rouen), révèle France Bleu Haute Normandie. Les résultats ont été communiqués mardi 8 octobre par l’organisme Atmo Normandie et seront complétés par la suite par l’étude des taux de dioxines au sol. Plus de dix jours après l’incendie, l‘origine de l’incendie reste inconnue.

Selon Atmo Normandie qui a réalisé des analyses de qualité de l’air sous le panache de fumée, les taux relevés y sont quatre fois plus élevés que la normale.

Des conséquences sur la santé inconnues

« Il y a un certain nombre de composés cancérogènes qui ont brûlé. Si ça se stocke et que les populations continuent à être exposées, il y a un potentiel risque à long terme », a expliqué Jean-François Gehanno, professeur au CHU de Rouen, à France Bleu Haute Normandie.

Cependant, les résultats concernant les polluants « classiques », comme le dioxyde d’azote, les particules, le monoxyde de carbone, le dioxyde de souffre ou le sulfure d’hydrogène, sont plutôt rassurants.

Des analyses plus poussées dans les sols, les végétaux et la chaîne alimentaire vont être menées par la préfecture. C’est la conjonction de ces différentes analyses qui permettront de préciser le danger éventuel dans la zone de Préaux.

Publicité