Les chiffres sont révélateurs et ne laissent aucune place au doute : nos policiers ne vont pas bien. Ils craquent d’une pièce. Horaires surchargés, impossibilité de se reposer et de récupérer, une pression sur le terrain : le tableau n’est guère reluisant et les chiffres qu’a pu se procurer la députée socialiste Nawal Ben Hamou confirment malheureusement qu’ils vont mal.
« Ces hommes ne sont pas des robots, ils n’en peuvent plus, tout simplement. Depuis les attentats terroristes, la pression sur leurs épaules est énorme . »
Entre le 1er mai 2017 et le 30 avril 2018, le service « stress team » de la police fédérale a effectué… 3.554 consultations, dont 504 pour des cas avérés de burn-out.